
Marie-Sophie aime bien lire, regarder et écouter des trucs et donner son avis dessus. Et aussi partager ses ressentis et ses émotions quant aux dits trucs.
Derrière Rêveuse Chronique, il y a Marie-Sophie.

Rêveur, -euse, subs. et adj.
1. Celui, celle qui rêve en dormant.
2. Celui, celle qui vit ailleurs, décalé par rapport au réel. Celui, celle qui s’égare dans l’utopie. Synon. lunaire.
3. Celui, celle qui dépasse la réalité, qui transforme le réel par son imaginaire propre, qui crée, invente un monde. Synon. poète. Celui, celle qui a une vision idéale, globale, grandiose.
Chronique, subs. fém.
1. Recueil de faits historiques regroupés par époques et présentés selon leur déroulement chronologique.
2. Article de journal ou de revue, émission de radio ou de télévision, produits régulièrement et consacrés à des informations, des commentaires sur un sujet précis.
Chronique, adj.
1. [En parlant d’une maladie] Dont les symptômes apparaissent lentement, qui dure longtemps et s’installe parfois définitivement.
2. [En parlant d’une situation, d’un état d’esprit] Qui est établi depuis longtemps et se prolonge.
Moi ? C’est une image que je poursuis. Rien de plus.
Nerval

Ces mots qui m’inspirent
« Rêve ta vie en couleur,
c’est le secret du bonheur.
In Peter Pan, 1953.
« Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil. »
In Shakespeare, La Tempête, 1623.
« Nos désirs sont les pressentiments des possibilités qui sont en nous. »
Goethe
En savoir plus sur Rêveuse Chronique
Marie-Sophie est une lettreuse, elle a étudié la Littérature. Alors elle aime bien citer d’obscurs auteurs et mater des films en noir et blanc sous-titrés. Mais elle peut aussi procrastiner des heures devant une millième rediffusion de Friends et sa playlist musicale est constituée à 40% de chansons Disney, donc elle ne la ramène pas trop non plus. Un peu mais pas trop.
Marie-Sophie a un passé plus lumineux que sombre de critique culturelle (parce que c’est quand même un chouette métier). C’est forte de cette expérience qu’elle a eu envie de se créer un espace libéré des contraintes des calendriers culturels pour partager ses coups de cœur et diffuser son podcast.
Le projet Rêveuse Chronique était né !
Rêveuse Chronique adore partager ce qu’elle a vu/lu/entendu et en débattre avec d’autres passionnés. Avec ce blog, elle espère secrètement mélanger les extrêmes littéraires que sont la critique et l’autobiographie dans une forme hybride de chronique, entre l’analyse et le sentiment. Rêveuse Chronique a un certain penchant pour les oxymores.
Rêveuse Chronique est trop paresseuse pour avoir de vraies convictions, mais se bat contre quelques moulins à vents. Ses préférés : l’élitisme et l’appauvrissement culturels. Alors là, elle monte au créneau, confortablement affalée dans un canapé ou portant un verre de Spritz à ses lèvres sur une terrasse. Elle défend une culture populaire, rassembleuse et sans frontière entre les arts. Elle admet qu’une œuvre peut être jugée objectivement selon des critères précis. Mais elle est intimement convaincue que ceux-ci ne devraient pas être les seuls pris en compte, et que l’émotion suscitée par la consommation de tel livre, film ou disque (Rêveuse Chronique vit encore en 1990) doit pouvoir jouer sur l’appréciation personnelle. Chacun constituerait ainsi sa propre carte culturelle, au gré des éclats de rire, des larmes et des coups de poings dans la gueule ressentis. Car tous les goûts sont dans la culture.
Cette belle philosophie de vie ne l’empêche pas d’arborer un subtil rictus dès que quelqu’un lui avoue avoir A-DO-RÉ le dernier Musso ou de sentir son cœur saigner dès qu’un autre cite Djadja comme une plume novatrice dans le paysage de la chanson. Rêveuse Chronique n’en est pas à une contradiction près.

En parlant de contradiction, elle ne sait toujours pas pourquoi elle écrit ce texte à la troisième personne. Mégalomanie ou pudeur ? Un peu des deux sans doute.
Allez, les dés sont lancés, reprenons le je. Mais assez parlé d’elle, parlons de toi.
Bienvenue par ici !

Quand une suite de mot éclate par sa justesse, quand une voix atteint la tonalité qui fait exploser le cœur, quand le héros se retourne et que la gare est déjà déserte, quand l’héroïne retrouve une lettre, quand tous les gens d’un même public chantent à l’unisson, quand le rideau se lève, quand le rideau se baisse…
Tu le sens, ce frisson ? Tu la visualises, cette seconde où tout bascule ?
Ces secondes, je les piste, je les traque, je les décortique à la femtoseconde près, j’en suce la substantifique et rabelaisienne moelle et collectionne des secondes d’éternité.
Oui, je te tutoie. J’espère que cela ne te dérange pas. C’est sûrement par commodité mais aussi parce que j’aime croire qu’en matière d’art et de culture, nous sommes tous des enfants dans un magasin d’émotions, avides de tout essayer. Et j’ose espérer que nous pourrions être de bons camarades, au jeu des émotions.
C’est aussi une pirouette textuelle destinée à échapper au monologue. Car, soyons honnête : tout ce que je pourrais écrire ne sera jamais que mes ressentis, mes avis, mes interrogations. J’espère simplement que certains d’entre eux rencontreront les tiens. Et que tu auras alors, envie, à ton tour, de me faire rencontrer une partie de ton univers en me faisant part de tes conseils, suggestions et coups de cœur.